Construire un plan d'action

Bienvenue sur la page du guide pour l’action d’ARVIVA. Ce guide a pour but de permettre à chaque structure et professionnel·les du spectacle vivant de débuter ou d’approfondir sa démarche écoresponsable. Il est le résultat d’un travail collaboratif de la part des membres d’ARVIVA et se veut en permanente évolution. Il se nourrit de nouvelles recherches, de retours d’expérience et des avancées des groupes de travail.

Bonne lecture et n’hésitez pas à nous suggérer tout complément, modification (ou correction !) via ce lien

List: construire un plan d'action

  • Connaître les politiques de la ville en terme de déchets

    • Mettre en place une politique de tri des déchets visible et pédagogique pour le public selon les politiques de la ville
  • Revaloriser les mégots

    • Collecter les mégots de cigarettes : Installer des cendriers accessibles et mettre en place la collecte des mégots dans des contenants dédiés, Proposer des collecteurs ludiques de mégots, S’assurer que l’espace fumeur ne se situe pas à proximité d’une grille au sol pour éviter les risques de transmissions des mégots via l’eau
  • Recycler les programmes et billets

    • Prévoir des espaces de récupération des programmes et billets papier pour réutilisation ou recyclage
  • Instaurer le tri spécialisé

    • Mettre en place le tri classique pour le public. Installer des bacs de tri spécialisés (piles, ampoules, bouchons de liège, bouchons de plastique…)
  • Limiter les goodies

    • Limiter la conception et production de goodies
  • Choisir des goodies éco-conçus

    • Choisir des goodies éco-conçus localement, utiles et réutilisables
  • Choisir des goodies recyclés

    • Imaginer des goodies issus du recyclage ou réemploi
  • Réduire la qualité vidéo

    • Privilégier une qualité réduite pour la diffusion de vidéo. Le visionnage d'un film en qualité 4K consomme jusqu'à 7 gigaoctets par heure, soit sept fois plus qu'une diffusion en qualité standard.
  • Favoriser la pollinisation

    • Favoriser la pollinisation en installant des hôtels à insectes en bois, des ruches, en limitant les tontes d’espaces verts et en plantant des espèces riches en pollen
  • Covoiturage des équipes

    • Encourager le covoiturage ou la mobilité active des équipes pour les déplacements professionnels. Cela contribue à l’amélioration de la qualité de l’air et permet de diviser ses émissions individuelles de co2 par 2 : La voiture individuelle représente plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre en France. Utiliser les plateformes existantes ou mettre en réseau les intéressé-e-s via des posts ou du bouche à oreille. Informer les équipes des mesures incitatives pour l'achat de vélos, atelier de réparations, bienfaits sur la santé mentale, impact environnemental..
  • Covoiturage des salariés

    • Encourager le covoiturage et la mobilité active des salariés pour leurs déplacements domicile/travail. Cela contribue à l’amélioration de la qualité de l’air et permet de diviser ses émissions individuelles de co2 par 2 : La voiture individuelle représente plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre en France. Utiliser les plateformes existantes ou mettre en réseau les intéressé-e-s via des posts ou du bouche à oreille. Informer les équipes des mesures incitatives pour l'achat de vélos, atelier de réparations, bienfaits sur la santé mentale, impact environnemental..
  • Éviter les groupes électrogènes 

    • Privilégier le raccordement au réseau électrique plutôt que l'ajout de groupes électrogènes
  • Prendre soin du matériel technique

    • Allonger la durée de vie du matériel technique (réparer plutôt que de jeter). S'infomer sur les ateliers de réparation existants dans sa ville (exemple : La Rebooterie à Toulouse, La Ressourcerie du Spectacle à Vitry-sur-Seine...). Le coût écologique du numérique concerne à plus de 40% les terminaux utilisateurs ; il est donc crucial d'acheter moins d'appareils et de prendre soin de ceux que l'on possède déjà. Privilégier des marques qui permettent la réparation de pièces détachées (Fairphone, HP..)
  • Passer au 100% biologique

    • Proposer une restauration 100% biologique pour les équipes. Le biologique a un impact sur la biodiversité davantage que sur le climat. De façon générale il faut favoriser une agriculture paysanne, extensive.
  • Sensibiliser les équipes à la biodiversité

    • Former les équipes à la gestion et la préservation de la biodiversité. L'OFB, entre autres, délivre des formations intéressantes tout au long de l'année pour divers publics.
  • Favoriser les friches naturelles

    • Laisser les espaces verts en friche pour favoriser le développement de la biodiversité. Les friches offrent des habitats pour la faune et la flore : elles sont moins fréquentées et donc plus propices à leur développement. Des espèces, qui ne se développeraient pas spontanément en zone urbaine, y vivent. Des outils existent pour évaluer le potentiel écologique de sa parcelle.
  • Supprimer les produits néfastes

    • Supprimer ou réduire drastiquement son utilisation de produits phytosanitaires qui polluent les sols, l'air, intoxiquent les animaux et causent leur disparition
  • Diagnostic du site

    • Avant l'événement : réaliser une étude d'impact et un diagnostic de la biodiversité sur le site extérieur. Après l'événement : remettre le site en état. Pour ces missions, se faire accompagner par des structures spécialisées sur la biodiversité (association, cabinet de conseil...)
  • Récolter les déchets

    • Récolter tous les déchets sur site, y compris les micro-déchets
  • Fleurs de saison

    • Utiliser des fleurs de saison dans sa scénographie. La culture intensive sous serre de fleurs exportées de l'étranger a un coût environnemental très important. L'entreprise Fleurs d'Ici propose notamment des livraisons de fleurs françaises et de saison toute l'année.